Project Description

L’église

L’église Saint Ulrich de Morschwiller le Bas

L’église actuelle a été consacrée le 29 septembre  1878. Elle remplace une ancienne église, bâtie en 1763.
Son style néogothique caractérise nombre d’édifices religieux bâtis dans la région à partir du 19e s. Il puise son inspiration dans les formes architecturales du Moyen Âge.
Endommagée lors des deux guerres mondiales mais non détruite  (contrairement par exemple à l’église de Reiningue)  elle a été maintes fois réparée. Une opération de maintenance lourde a encore été menée en 2004-2006.

Elle hébergeait initialement un orgue CALLINET de Rouffach datant de 1833 et provenant de la précédente église. Les tuyaux en ont été réquisitionnés lors de la première guerre mondiale, le 04 avril 1917.

Les trois cloches on subi le même sort. Ces dernières seront remplacées en décembre 1924 par 3 nouvelles cloches: le Sacré Cœur (1180 kg), St Joseph (550 kg), Jeanne d’Arc (345 kg).
L’orgue a été remplacé en 1924 par un « Larigot » en avance sur son temps.

Le clocher haut de 48 mètres est un point de vue idéal sur le village et ses environs.
Très convoité lors des deux guerres, il est gravement endommagé en décembre 1944 lorsque les Allemands bombardent depuis Lutterbach le poste d’observation installé par les Français.

L’horloge, construite par la maison Ungerer de Strasbourg, date également de l’ancienne église (1764). Jusqu’en 1871, Il incombait à l’instituteur de la remonter quotidiennement pour la somme annuelle de 30 francs. Hors d’état de fonctionner suite à un bombardement en 1916, elle est réparée puis, en 1924 munie d’un système de sonnerie des quarts d’heure et des heures.

A nouveau endommagée lors de la seconde guerre mondiale, elle est restaurée et équipée d’un remontoir électrique automatique. Le mécanisme d’origine est visible à la mairie.
De nouveaux cadrans sont posés par un artisan local en 1976.

Eléments remarquables de l’église St Ulrich de Morschwiller-le-Bas

Au dessus de l’entrée de la nef centrale, un tableau de 1851 du peintre LEROY de Nancy  représente St Ulrich d’Augsbourg (890-973). Il a servi d’inspiration à la réalisation du vitrail du chœur. Il est classé sur la liste complémentaire du patrimoine historique.
De part et d’autre du tableau,  les statues du Curé d’Ars, de St Antoine de Padoue, de St François d’Assise et de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus.

Les colonnes des bas-côtés évoquent des arbres, leurs chapiteaux en corbeille un décor végétal.
De nombreux et lumineux vitraux, financés par des donateurs locaux, représentent:
– Sur le bas-côté droit : St Morand, St Jean Baptiste, St Henri II IMP, St Martin, St Edouard.
–  Dans le transept côté droit: St Ignace de Loyola, Ste Hélène, Christ sur le Mont des Oliviers, rosace du Christ, St Sébastien, Ste Marguerite.
– Sur le bas-côté gauche Ste Agnès, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, Ste Catherine, Ste Monique et St Augustin, Ste Françoise Romaine.
– Dans le transept côté gauche : St Etienne, Ste Adélaïde, Rosace de la Vierge, Ste Anne Mère de Marie, Ste Marguerite Marie Alacoque, Ste Marie de Magdala.
– Dans le chœur, de gauche à droite : St Antoine, Ste Elisabeth, St Ulrich, patron de l’église, St Jacques de Compostelle, la pape Léon IX (1049-1054), originaire d’Eguisheim.
Le maître-autel date de 1887. Il a été repoussé au fond du chœur après le concile Vatican II (1962-1965) et remplacé par un maître-autel faisant face à l’assemblée.
On y voit notamment Ste Claire d’Assise, St François de Sales, St Jean, St Thomas d’Aquin, Ste Catherine de Sienne.
Dans le croisillon côté gauche se trouvent une statue du Christ, un autel de la Vierge à l’Enfant et St Joseph de 1887.
Le transept comporte également des statues de Jeanne d’Arc et de Ste Odile.
La chair est habitée par les 4 évangélistes.
A voir depuis la nef centrale, au fond de l’église, derrière l’orgue, une rosace de la Trinité constituée d’un triangle avec au centre l’œil de la Providence.

Une des rosaces de l’église

 

L’ancienne église, bâtie en 1763, occupait une partie centrale de l’actuel cimetière.
Elle était de type traditionnel « Sundgau » avec toit à bâtière.
Selon les archives elle se trouvait « dans un état lamentable », un siècle plus tard.
Par ailleurs, elle ne pouvait plus contenir les paroissiens du village: sous l’effet de l’industrialisation, la population du village passe de 760 âmes en 1801 à 1658 en 1851 et à 2172 en 1871.

Elle fut démolie en 1878.

L’ancienne église de Morschwiller le Bas (1763-1878

Le tableau de la « Visitation » d’Alfred Giess

 Ce tableau, exposé dans le croisillon du côté droit est l’œuvre d’un enfant du village. Les personnages sont des habitantes de Morschwiller-le-Bas.

 

 

Alfred Giess (1901-1973 a vu le jour à Morschwiller le Bas le 20 avril 1901. Il est le fils d’un artisan ébéniste.

Grâce au soutien d’un grand industriel mulhousien qui avait découvert ses talents, le jeune A.GIESS put faire ses premières études de peinture et de dessin en Alsace.

En 1924, il rentre à l’Ecole des beaux Arts de Paris.

Grand prix de Rome en 1929, il a surtout exprimé ses talents avec des paysages, des natures mortes et des portraits.

Il a donné son nom au groupe scolaire de la commune.