Les  plessis du jardin médiéval

Des plantes pour se nourrir

Plessis 1

Ammi    Basilic   Carvi    Cerfeuil

Chou     Ciboulette

Fenugrec   Fève     Lentilles

Livèche   Mongette

Persil       Romarin

Sarriette

Le savez-vous ?

Selon la légende, le romarin était à l’origine une plante à fleurs blanches ! Avant de donner naissance à Jésus, Marie aurait déposé sa cape bleue sur un romarin devant l’étable. La cape aurait déteint et depuis le romarin fleurit bleu.

Plessis 2

 Ail      Chervis

Chou rave

Concombre    Echalote

Melon    Oignon     Panais

Poireau   Railfort

Le savez-vous ?

Le poireau est un légume incontournable au Moyen-Âge, élément de base de la porée blanche. Arras était alors la capitale de la porée ou poireau. C’est lors d’une sanglante bataille entre Saxons et Gallois en 640 que ces derniers pour se distinguer de leurs adversaires fixèrent à leur chapeau un poireau qui reste encore aujourd’hui l’emblème du Pays de Galles.

Plessis 3

 Arroche       Bette

Bourrache

Chénopode

Chicorée   Oseille

Pourpier   Roquette

Le savez-vous ?

Dans l’Antiquité déjà on plantait de la roquette au pied de la statue de Priape (dieu de la fécondité) et on recommandait aux maris « paresseux » de consommer les feuilles et les graines.

Au Moyen-Âge, les autorités religieuses ont interdit sa culture dans les jardins monastiques.

Des plantes pour se soigner

Plessis 4

 Absinthe   Aneth

Aurone

Chardon-Marie

  Fenouil   Menthe

Ricin   Tanaisie

Le savez-vous ?

L’absinthe, déjà connue des égyptiens est utilisée par les celtes. Cette grande herbe « fortifie l’estomac, aide à la digestion et tue les vers ». Platéarius la recommande même contre l’ivresse. Très prisée pour ses vertus médicinales elle est tombée en disgrâce du fait des dégâts causés au 19ème siècle par la boisson alcoolisée qui en était tirée.

Plessis 5

Angélique  Armoise (fleur de la St Jean)

Bétoine    Joubarbe   Hysope

Mélisse citronnelle

Rue   Sauge

Souci   Thym

Le savez-vous ?

Barbe de Jupiter, la joubarbe considérée comme magique depuis l’antiquité, détournait la colère du dieu de la foudre. Charlemagne la faisait cultiver sur les toits des biens impériaux. Elle peut être consommée comme un artichaut. Sa feuille peut soigner les cors.

Plessis 6

Alkékenge (coqueret, amour en cage)

Pourpier

Benoîte (herbe de St Benoît)

Petite pervenche

Le savez-vous ?

L’alkékenge est aussi appelée herbe aux lanternes, cerise en chemise, et amour en cage.

Elle était prescrite au Moyen-Âge pour « exciter l’urine, faire sortir la pierre, la gravelle » et  pour la colique néphrétique.

Plessis 7

Aigremoine (herbe de St Guillaume, de Ste Madeleine)

  Fraisier      Millepertuis (herbe aux piqûres, de St Jean)

  Plantain   Consoude

Molène (bouillon blanc, cierge de Notre-Dame)

Le savez-vous ?

Le nom français consoude provient des capacités de ces plantes à accélérer la consolidation des fractures grâce à leur teneur en allantoïne. Elles étaient en effet très utilisées autrefois pour cet usage.

Dans le calendrier républicain, le 16ème jour du mois de floréal, est officiellement dénommé Consoude.

Des plantes pour se vêtir

Plessis 8

Lin     Gaude

Carthame

Garance

Pastel

Ortie

Le savez-vous ?

Ortie : ça pique, mais pas seulement !

Surnommée « viande du pauvre » au Moyen-Âge, l’ortie était très utilisée dans toutes les régions d’Europe.

Sa tige était jadis utilisée pour tisser  ou confectionner des cordes, vêtements, voiles, filets de pêche car ses fibres sont longues et solides.

En Chine, une de ses variétés a été utilisée pour fabriquer les premiers billets de banque.