Croix et statues
La « croix Frossard », rue de l’église
Nommée successivement « croix Blanche », « croix Lothammer » et enfin « croix Frossard », elle est érigée en 1775 à l’entrée de la propriété des Lothammer qui devient plus tard celle de la famille Frossard, dont elle porte le nom aujourd’hui.
En effet, l’une des sœurs Lothammer est guérie d’un mal de dos et en signe de reconnaissance envers Dieu, elle fait un don qui permet d’élever cette croix en grès rouge, cette famille qui a habité l’actuel Dorfhüs avant 1854 a émigré aux États Unis d’Amérique (Michigan)
Le « IHS » gravé signifie « Jesus Hominum Salvator », c’est à dire « Jésus Sauveur des Hommes ».
La croix a plus souffert de la circulation dans cette rue étroite que du temps et des intempéries. Aussi, la commune a fait sculpter une copie identique de la croix en 1992 pour la placer à l’intérieur de la propriété, abritée par l’enceinte du Dorfhüs.
La statue de Lourdes, à l’angle de la rue de l’église et de la rue de Mulhouse
Impossible à manquer du regard de part sa position dans la rue principale du village et l’obligation de l’arrêt au feu rouge pour les conducteurs.
Notre Dame de Lourdes est une statue érigée en 1913, elle a été bénie le jour de l’Assomption de la Vierge Marie, le 15 août de la même année.
Elle a été offerte par Mme Jacques Harnist, une habitante de la rue de l’église et le terrain a été mis à disposition par la famille Albert Imfeld.
On s’y rend toujours en procession lors de la fête de l’Assomption, pour déposer des grappes de raisin dans les mains de la statue.
La chapelle, à l’angle de la rue Large et de la rue de Mulhouse
Elle a été bâtie en 1846, à l’époque hors du village, à côté du « Breitenweg » aujourd’hui rue Large et financée par un tisserand célibataire et âgé, Joseph Bruntz.
A l’intérieur se trouve une grande croix avec un Christ en bois, il est restauré en 1991 par le sculpteur Léonard Saur.
En 1923, à la suite d’une demande faite par le curé François Joseph Brendlen, l’évêque de Strasbourg accorde une indulgence perpétuelle, c’est à dire une remise de la peine du pêcheur, de 50 jours pour quiconque prie avec recueillement devant le Christ crucifié 5 Pater, 5 Ave et 1 Credo.
Lors des anciennes processions de la Fête Dieu, la chapelle reçoit l’implantation d’un autel reposoir.
La chapelle a été restaurée en 2009 par l’équipe du Cercle St Ulrich et repeinte en 2016.
La croix au sommet de la rue Large
Il s’agit d’une croix de pierre, posée sur un large socle, érigée en 1865 par Nicolas Schawann et Madeleine Bury, pour la guérison du mari souffrant d’asthme.
D’où l’ancienne inscription, accompagnée du nom des donateurs et des indulgences : « O Ihr Allé, die vorübergehet, sehet ob ein Schmerz dem Meinem gleich sey », « O vous tous qui passez par là, voyez si une douleur égale la mienne ».
La ferme Schawann est rachetée après le première guerre mondiale par la famille Haenning, qui restaure la croix, le prie Dieu et la clôture.
Six sapins entourent ce lieu jusqu’en 1993.Il est restauré la première fois en 1938 et constitue la première halte de la procession des Rogations, qui vise à obtenir de bonnes récoltes.
La Vierge du chêne
En lisière de la forêt, vers Hochstatt, on trouve, si l’on est bien attentif, en hauteur sur le tronc d’un arbre, une maisonnette abritant une petite statue de la Vierge.
Elle a été fixée par Gaston Meyer, propriétaire industriel et maire de la commune, dans les années 1919-1920.
Nous sommes à la recherche de photos ou de documents concernant cette statue de la Vierge.
La croix de fer forgé
Située sur la droite, le long du chemin de Galfingue vers Heimsbrunn, cette croix a été érigée par le curé Wottling, et surplombe notre village.
Le lieu offre également une vue panoramique sur tout le bassin potassique et les Vosges.
La croix est issue d’un don de la famille Eugène Binder et constitue anciennement une partie de leur monument funéraire.
Sur le marbre blanc, on peut lire une inscription suivie de la date du 21 mai 1939 : « Jesus Barmherzigkeit », c’est à dire « Mon dieu Miséricorde »
La croix bleue
Entourée de sapin, la croix bleue se trouve en poursuivant le chemin de Galfingue.
Il s’agit tout d’abord de l’ancienne croix bleue du cimetière, remplacée en 1851, elle est transférée l’année suivante par Anne-Marie Baldeck à cet endroit qui constitue anciennement la bifurcation de la procession des Rogations vers le village.
Un soldat français, grièvement blessé au cou lors de la 1ère guerre mondiale, meurt au pied de cette croix en août 1917 en essayant de rejoindre son village natal près de Belfort.Il est inhumé au cimetière de Morschwiller-le-Bas.
La croix a été plusieurs fois remplacée, restaurée en 1918, 1853, 1960 et 1994.
La croix de 1994 est charpentée par Bernard Schmerber, menuisier.
Le Christ, lui a reprit des couleurs sous le pinceau de Jean Kwasny, peintre.
La « croix du Zimmerplon »
Elle se situe à la jonction de la rue des Vergers et de la rue des Pèlerins.
Il ‘agit d’une croix en grès, entourée d’arbres et d’une clôture en fer forgé, érigée selon les vœux testamentaires des époux Léonard Schultz, remplaçant une croix plus ancienne.
Cette nouvelle croix est bénie en 1855 lors de la procession des Régations et en constitue le quatrième arrêt.
On peut y lire : « In cruce salus. Errichtet 20 mai 1855. Léonard Schultz, Anna-Maria Troenlen. Renoviert 29 mai 1938 (50 tage ablass, 5 vater unser, 5 gegrusset seist du Maria glaube)
La croix s’élève sur une parcelle en forme de triangle nommée « le Zimmerplon », qui constitue à l’époque une aire de stockage de bois pour la fabrication des maisons et la fabrication d’outils.
La Vierge à la colonne
Ce monument est érigé par Marie Schmitt, à la place d’une croix appelée la « croix rouge », en raison de la peinture foncée dont le bois est couvert.
La statue, bénie lors de la procession de l’Assomption de la Vierge en 1883, est sculptée par M. Ritzmann.On peut lire l’inscription suivante :
« Susses Herz Mariae sei meine Rettung » ce qui signifie « Doux cœur de Marie soit mon salut »
Jacques, le frère de Marie Schmitt, maire du village en 1909, fait repeindre la statue en 1922 et place un banc à sa proximité.
En 1988, elle est à nouveau repeinte par un habitant proche, Roger Schlosser.
Le 17 septembre 2016, une cérémonie avec une bénédiction a eu lieu pour commémorer le passage des pèlerins.Une plaque souvenir ainsi que la pose d’un clou ont été dévoilées.